Honduras

03.2024

Aventures en Honduras, mars 2024

Comme à l’accoutumé, nous avions décidé ce que nous voulions voir au Honduras. Une agence locale nous à aidé à organiser et prendre en charge les réservations. C‘était également Miguel qui nous a transporté pendant tout le voyage.

Après avoir atterri à San Pedro Sula, nous sommes partis en voiture à Copan ruinas, la ville à côté des ruines des temples Maya. Une agréable petite ville typique avec des rues pavés et en pente.

La visite du site Maya avec ses aras rouges vaut le coup, et se fait facilement en une demie journée. L’après-midi visite du Macaw Mountain (centre de réhabilitation d’oiseaux tropicaux)
. Nous étions un peu déçu que les volières n’étaient plus accessible au public, comme indiqué.

La route pour la côte caraïbe fut longue, d’importants travaux suite à un ouragan, et l’incivilité des conducteurs ralentissaient pas mal notre progression. Enfin, arrivé à Triunfo de la Cruz, un des villages des Garifunas, nous pûmes enfin profiter de la mer chaude des Caraïbes.

Le lendemain, nous débutâmes notre séjour par la visite du jardin botanique la Lancetilla, le capitaine qui devait nous amener à Punta Izopo en bateau ne s’étant pas présenté. Le jardin est beau, plein d’essences d’arbres et réputé plein d’oiseaux, mais notre départ tardif nous avait un peu desservi et il faisait déjà trop chaud pour voir les oiseaux.

Le jour d’après, tôt le matin, le capitaine étant arrivé, nous partions en bateau visiter la réserve de vie sauvage de Punta Izopo, et le surlendemain, la lagune de los Micos et le parc national de Punta Sal.

Après 4 nuits à Triunfo, nous partions pour Cuero y Salado. Un endroit très préservé mais difficile d’accès. Il faut prendre la burra, une relique de chariot de l’unique train du Honduras, poussé par une moto. Les rails et les ponts ne sont pas en très bon état, mais on y arrive et si ça permet de garder l’endroit intacte, c’est parfait. Malheureusement, le temps d’arriver là-bas les températures étaient trop élevées pour pouvoir observer des animaux.

Les deux jours suivants nous séjournions sur l’atoll de Chachahuate, dans l’archipel de Cayos Cochinos. Nous logeions chez l’habitant et au programme, snorkeling sur la barrière de corail et visite de l’île voisin avec ses cabanes décorées et ses boas roses.

De retour sur la terre ferme, nous passions deux nuits à Pico Bonito, un parc national dans la montagne, préservé avec de beaux oiseaux, dont le toucan et des colibris.

Entre-temps nous avions appris que notre vol pour Brus Laguna dans la Mosquitia, ne volerait pas et non seulement nous partirions pas au même endroit, mais en plus on était décalé d’un jour. La destination était devenu Puerto Lempira, également dans la Mosquitia et nous avions encore un jour avant d’y aller. Heureusement que pas très loin de là, il y avait le cacao lagoon, et la visite était parfait.

Ce qui aurait dû être le point culminant de notre voyage, la visite de la Mosquitia, une région de forêt tropicale humide avec une faune très variée, fut une déception. Une savane de pins avec que des pins tout fins et rien d’autre, la végétation en dessous est régulièrement brûlée et bien sûr il n’y a plus d’animaux. Autour des rivières, là où sont situés les villages, il y a encore des restes de forêt et on peut y faire de belles balades en bateau. Il paraît que la jungle se trouve plutôt du côté de Brus Laguna… Mais tout n’était pourtant pas négatif, la nature nous avait déçu, certes, mais c’était une vraie aventure et puis nous avons rencontré plein de gens charmants, qui nous ont laissé de très bons souvenirs comme Norma I Love et Samuel.

De retour de la Mosquitia, nous sommes retournés au Cuero y Salado et cette fois, nous y avons dormi pour pouvoir profiter pleinement des heures fraîches du matin pour l’observation des animaux. Et nous n’avons pas été déçu !

Nous sommes également retournés à Pico Bonito, à un autre endroit où nous avons pleinement profité de nos derniers jours au Honduras.

Puis une dernière nuit à San Pedro Sula avant d’embarquer pour notre vol international.

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    © Marie de Carne